GROSJEAN, L’OPPORTUNISTE. – Opposé à l’Espagnol Oscar Hernandez, 78e mondial, Sébastien Grosjean avait tiré le bon numéro : il affrontait en effet un joueur qui n’avait disputé cette saison que deux matches – perdus – ailleurs que sur terre battue et à chaque fois en Grand Chelem (Open d’Australie et Wimbledon). Mieux, Hernandez, lifteur longiligne doté d’un beau revers à une main, était encore à Genève samedi, pour y disputer, sur sa surface préférée, une demi-finale dans un tournoi Challenger. Dans ces conditions, les débuts de Grosjean à Flushing Meadows ne furent qu’une simple formalité : 6-2, 6-3, 6-2. « Il devait avoir un billet d’avion aller-retour bloqué ! » , plaisantait le Marseillais. Privé de son habituel statut de tête de série, une première depuis l’US Open 2000, celui-ci ne semblait pas en prendre ombrage. « Ça ne change pas ma vie, seulement mon tableau. Même si on est protégé en tant que tête de série, on n’est jamais à l’abri d’un premier tour contre des mecs comme Karlovic ou Blake qui ne le sont pas non plus… A trois heures près, j’aurais pu l’être si Marat (Safin) s’était retiré plus tôt. »
Qu’importe, il attaque cet US Open dans les meilleures conditions. « Je suis sans doute plus frais mentalement et physiquement. J’ai bien coupé après Wimbledon pendant dix jours à Marseille. Même si j’ai eu une angine et une gastro, j’en ai bien profité. Je n’ai pas gagné beaucoup de matches cet été, mais j’ai bien joué. » Et la douleur à la cheville qui le gênait à Cincinnati n’est plus qu’un vieux souvenir…
ahh seb and holiday...his favorite activity (ughh me too ! lol)