For all the discussion about Arnaud as a new captain in 2013.
« Clé » en mains
Lundi, Arnaud Clément a perdu son dernier match pro en simple, lors des qualifications de Wimbledon. Hier, il a été intronisé capitaine de Coupe Davis. Sacrée semaine !
DEPUIS QUE GUY FORGET avait évoqué l’idée de son départ en novembre dernier, de nombreux candidats s’étaient dits intéressés par sa succession, de Henri Leconte à Amélie Mauresmo en passant par Nicolas Escudé, Cédric Pioline ou Sébastien Grosjean. Et c’est Arnaud Clément, sans bandana mais portant tee-shirt et jean noirs, en toute simplicité, qui s’est installé hier dans la grande salle de conférence de Roland-Garros en tant que nouveau capitaine de Coupe Davis.
Souriant, mais transpirant. Naturel, mais pas tout à fait décontracté. « Qu’est-ce j’étais tendu ! », admettra-t-il après la conférence de presse, premier acte de sa nouvelle vie. Pas facile d’être capitaine, même quand on a été choisi à l’unanimité. Mais tellement réjouissant, quand même : « Pour moi, c’est fantastique, et en même temps une grande responsabilité. La grosse différence, c’est qu’avant, quand je me plantais, je me plantais tout seul. Là, je deviens responsable de l’équipe de France du deuxième sport national. » Il aurait pu être un jeune retraité. L’idée lui « plaisait bien ». Mais il ne pourra plus se cacher. « Maintenant, le but, c’est de la gagner, la Coupe Davis... »
COMMENT ÇA S’EST DÉCIDÉ ?
Ce sont les joueurs du noyau dur de la Coupe Davis de ces dernières années (Tsonga, Simon, Monfils, Gasquet, Benneteau et Llodra) qui ont tranché. Mais certainement pas d’un coup de cuillère à pot. Plutôt au terme de nombreux échanges ces derniers mois. « Ils se sont vus des heures et des heures. Il y a eu beaucoup de réflexion, certains ont même écrit des choses, raconte Arnaud Di Pasquale, responsable du haut niveau masculin. C’est à la troisième réunion commune que ça s’est déterminé. » « Ça a été un choix mûrement réfléchi, confirme Gilles Simon (7 sélections). Au fil des discussions, Arnaud nous est apparu comme le capitaine que l’on pensait le plus à même de nous mener à la victoire. » « C’est Cédric Pioline qui a le plus challengé Arnaud Clément sur la fin », précise Gilbert Ysern, directeur général de la FFT. « Ça ne s’est pas joué à grand-chose, mais à la fin, il a fait l’unanimité, poursuit Michaël Llodra, pilier du double français depuis bientôt dix ans avec 25 sélections ! Les joueurs ont apprécié chez Arnaud peut-être, aussi, au début, le fait qu’il ne se positionne pas, parce qu’il était encore en activité, et que ce soit plus nous qui allions vers lui... En parler tous ensemble entre joueurs a été super enrichissant, on s’est vraiment livrés. Ce sont les valeurs d’homme d’Arnaud qui ont fait la différence plus que ses qualités de joueur de tennis. »
QU’EST-CE QUE ÇA VA CHANGER ?
Il affirme qu’il ne fera ni du Noah, ni du Forget, mais ça sera quoi, faire du Clément ? Hier, même l’intéressé ne le savait pas exactement. Le nouveau capitaine reconnaît juste avoir eu « beaucoup de réflexions », sans en dire plus sur les détails. « Il n’y aura pas de cassure, en tout cas. Avec Guy (Forget), on a beaucoup de points communs, mais des caractères qui ne sont pas identiques. Alors ça sera forcément différent. »
Après l’élimination de la France en quarts de finale face aux États-Unis, le président Gachassin avait suggéré l’idée d’une nouvelle ère, semblant vouloir mettre fin à la « république des joueurs », choisissant eux-mêmes leur capitaine. « Tout ça va changer, disait-il. Les joueurs ne décideront pas seuls. On sait bien qu’il y a des relations amicales qui peuvent fausser le jeu. »
Peut-on dire que le système a vraiment changé ? Non. Il garde ses avantages – les joueurs ne peuvent remettre en cause les capacités du sélectionneur à moins de se renier eux-mêmes – et ses défauts – redevable, le capitaine est dépendant des joueurs pour sa reconduction, en l’occurrence le contrat de Clément court sur deux saisons –, mais il reste en l’état.
Au final, le bureau fédéral, au nom d’une évidente continuité, a simplement validé le choix. « Les joueurs ont exprimé une envie, le mot est important, a précisé Gilbert Ysern. Et Arnaud Clément convient très bien à la fédération. » Donc, tout va bien.
Arnaud Clément, l’ancien ami devenu chef, ne semblait pas craindre en tout cas cette différence ténue entre autorité et complicité née d’un mode de désignation particulier. « Les joueurs sont intelligents, dit-il. S’ils ont pensé à moi, c’est qu’ils pensent que je peux être bon. Et l’autorité n’est pas quelque chose qui m’effraie. S’il y a une décision à prendre contre un joueur, et pour l’intérêt de l’équipe, je la prendrai, même si ça ne fait pas plaisir. » De cela, Michaël Llodra se portait garant hier : « Arnaud est droit, intègre, et quand il a quelque chose à dire, il vous le dit en face, même si ça génère peut-être des tensions. Je me suis pris la tête avec lui quelque temps pour une connerie. On n’était pas d’accord. Pendant six mois, ç’a été dur, mais après, on est rentrés sur le fond du problème, et voilà. Il saura prendre des décisions, dire stop ou non ! »
QU’EN PENSENT LES JOUEURS ?
Il était très rare sur le circuit d’entendre des mots aigres-doux sur Arnaud Clément, plutôt loué pour ses valeurs d’exemplarité et d’abnégation. Pas surprenant, donc, que le capitaine recueille les félicitations du jury pour le début de son aventure. « Arnaud a toujours été exemplaire, que ce soit dans sa carrière de joueur ou à l’extérieur, jugeait Jo-Wilfried Tsonga (8 sélections), le leader de l’équipe. Il va très bien représenter les couleurs de l’équipe de France, c’est sûr. Je pense que c’est son engagement dans la Coupe Davis qui a pesé dans la balance. Il a toujours été à fond dedans. C’est quelqu’un de très intègre. » « Vu son profil et ce qu’il a apporté en tant que joueur, ajoutait Julien Benneteau (5 sélections), c’est mérité et excitant. Il va être un modèle et un moteur. Certains peuvent penser que c’est un peu tôt parce qu’il est presque encore joueur, mais je pense au contraire que ça fera le lien plus rapidement. » Adoubé par tout le monde, il en sortait grandi aux yeux de tous. « C’est justement le fait qu’il ait été choisi après cette réflexion qui renforce sa position, notait Gilles Simon, dans le sens où nous autres joueurs savons exactement pourquoi nous l’avons pris lui et pas un autre. » Lui, le mec plus ultra. « Car c’est vraiment un bon mec, concluait Richard Gasquet (10 sélections). Avec une grosse personnalité. Personne n’a rien à lui reprocher. »
ET MAINTENANT,IL SE PASSE QUOI ?
D’abord, Arnaud Clément doit en terminer pour de bon avec sa carrière de joueur, et ça passera par le tournoi de double à Wimbledon la semaine prochaine, avec Michaël Llodra, contre Ramirez Hidalgo et Ramos. Mais ensuite ? Wimbledon sera certainement le lieu des premières discussions entre Arnaud Clément et « ses » joueurs : « On a pas mal de temps avant la prochaine rencontre, mais ce temps-là, j’ai envie de l’utiliser pour discuter à fond avec tout le monde, dit-il. Première étape : parler avec les joueurs, avec notamment la formation du staff comme sujet, mais pas que celui-là. J’ai besoin d’échanges d’une autre nature que précédemment. » Lionel Roux, entraîneur de l’équipe de France de Coupe Davis lors des dernières années Forget, sera présent à Wimbledon avec la double casquette de consultant pour Canal + et d’entraîneur de l’équipe de France olympique. Sera-t-il aussi au contact de Clément ? « Je n’ai aucune info, mais c’est sûr que si Arnaud me demande de continuer, j’y vais les yeux fermés ! »
Les autres grandes étapes des débuts de cap’tain Arnaud sont simples : tirage au sort du tableau de la Coupe Davis 2013 le 19 septembre. Premier tour du 1er au 3 février 2013. Clément a sept mois pour tout mettre en place.
FRANCK RAMELLA et JULIEN REBOULLET
Un coq de combat
Toujours généreux dans l’effort, le nouveau capitaine de l’équipe de France de Coupe Davis
n’aime pas se prendre trop au sérieux. Ce qui ne signifie pas qu’il ne l’est pas.
PERSONNE NE POURRA accuser Arnaud Clément d’avoir gaspillé un talent surnaturel par excès de paresse ou une posture je-m’en-foutiste. S’il en est un qui a su extraire la substantifique moelle de ses dons, c’est bien lui. L’Aixois a fait mieux que tirer 100 % de son potentiel : il l’a souvent étiré bien au-delà. Joueur, « la Clé » ne possédait ni le coup droit de Sébastien Grosjean, ni le revers de Cédric Pioline, ni la volée de Michaël Llodra, ni la science du timing d’Olivier Mutis, l’idole de ses jeunes années et son parfait contraire en termes d’investissement professionnel. Lui s’est « acheté » une carrière, à force de volonté, de travail acharné, de sérieux et de méticulosité. Il a fait sans les fées. L’histoire n’en est que plus respectable.
Saint-Cyprien, fin novembre 2010. L’équipe de France effectue un stage de préparation à la finale de Coupe Davis qui l’opposera, une semaine plus tard, à la Serbie de Novak Djokovic. Les journées sont chargées. Clément est de l’aventure mais presque par défaut : il ne doit sa sélection qu’au forfait de Julien Benneteau (poignet), titulaire du double avec Llodra. Un mois plus tôt, à Valence, il se disait écœuré par son niveau de jeu. Alors, à Saint-Cyp, il met les bouchées doubles. Le soir, alors que l’équipe rentre fourbue à l’hôtel, il se rajoute des heures sup (un jour le retour de service, un jour la volée basse, etc.), au côté de l’entraîneur Lionel Roux. L’acharnement paye : à Belgrade, il sera le grand bonhomme du double, qui permettra à la France de virer en tête 2-1. Mi-éberlués, mi-admiratifs, ses jeunes coéquipiers ont vu le phénomène en action.
À dix-sept ans, Clément n’est classé que 0. Techniquement et physiquement, il est loin d’être le meilleur. Mais il est mort de faim, presque un coq de combat. À Marseille, il forme avec Grosjean un binôme de minots (drivé par Bernard Fritz), qui évoluera vite en binôme pour la vie. Mais ce sont de faux jumeaux. Grosjean est un joueur dans tous les sens du terme ; Clément n’aime rien tant que la dépense physique. C’est sur une infatigable paire de gambettes et une niaque hors norme qu’il va bâtir une carrière presque improbable, marquée par une finale en tournoi du Grand Chelem (Australie 2001, contre Agassi), une accession au top 10 (avril 2001), quatre titres en simple et un du Grand Chelem en double (Wimbledon 2007, avec Llodra). Sans oublier le coup de cœur de sa vie de joueur, la Coupe Davis. Pendant dix ans, parce qu’il est avant tout un joueur complet, il alterne ou enchaîne simple et double. Il est surtout un coéquipier irréprochable, sur lequel Guy Forget s’appuiera sans cesse pour cimenter l’esprit de son groupe. De 2000 (première apparition dans l’équipe contre le Brésil de « Guga » Kuerten) jusqu’à la finale de Belgrade, en 2010, les années Forget collent au plus près avec les années Clément. Normal : ils ont la même vision de ce que doit être le club France. Le passage de témoin entre les deux hommes doit beaucoup à ces valeurs partagées.
En phase avec son personnage
Le soin maniaque avec lequel il gérait sa carrière (du rangement millimétré de son sac de sport au rituel pète-sec qu’il instaurait avec les ramasseurs de balles) aurait pu le rendre aussi attirant qu’un congélateur vide. Mais d’autres fées s’étaient penchées sur son berceau. Celles qui distribuent (ou non) le goût de l’humour décalé, du nonsense, de l’autodérision. Clément n’aime rien tant que jouer l’hurluberlu qui vit sur sa propre planète et semble tomber des nues devant les choses de la vie. Mais ce personnage n’est pas seulement une posture. En lui cohabitent une vraie originalité, une certaine forme de naïveté, une curiosité non feinte et une franchise parfois désarmante. Après la finale de Melbourne, en 2001, il sidère Agassi sur le podium en lui demandant benoîtement : « Euh… à ton avis, c’était un bon match ? » Tronche de « Dédé »… Onze mois plus tôt, pour son intronisation en Coupe Davis à Florianopolis, il avait été le seul à traverser la semaine sans se rendre compte de la tension maximale qui règne alors entre Forget et Pioline. Une perf réellement exceptionnelle… À Flushing Meadows, après un succès historique face à Agassi, il déconcerte les journalistes américains en baragouinant trois mots d’anglais, agrippé à la table de la grande salle d’interview parce qu’il est soudain perclus de crampes. Stupeur de l’assemblée : c’est cet écervelé qui vient de battre notre « Kid de Las Vegas » ? Quand il décide de former un trio avec son pote Arnaud Di Pasquale (aujourd’hui no 2 de la DTN) et leur coach commun Rémi Barbarin, il le baptise sur le champ « la Lacadémie », histoire de déminer les ego et de se moquer de la hype suscitée par les camps d’entraînement à l’américaine. Sa devise s’inscrit en filigrane de sa carrière : quand le gène du travail est là et bien là, il est inutile de se prendre trop au sérieux. La vie est trop courte pour l’habiller triste.
VINCENT COGNET
« Rigueur, sérieux, générosité, passion... »
GUY FORGET n’a aucun mal à lister les qualités
de celui qui va le remplacer sur la chaise
de capitaine.
« QU’EST-CE QUE ça fait d’avoir un successeur ?
– Je suis très heureux pour Arnaud. Il possède toutes les qualités qui devraient lui servir pour le poste. Rigueur, sérieux, générosité, passion du jeu. C’est quelqu’un de consensuel, apprécié de tous. Ce sont ces atouts qui ont dû séduire. Ça va bien prendre. Il va transmettre son amour de l’épreuve. Comme je le connais, il va passer du temps à parler avec les entraîneurs des joueurs, observer les adversaires... C’est quelqu’un de très méticuleux, qui prendra à cœur sa nouvelle fonction.
– Les joueurs vous ont-ils demandé votre avis ?
– Non, je ne voulais pas donner l’impression de favoriser quelqu’un. Et ils étaient plusieurs à répondre aux critères. C’était délicat pour moi. Mais je suis de tout cœur avec lui. Il va apprendre le métier sur le tas. Il va être confronté à ce qu’il ne connaît pas encore.
– Comme quoi ?
– L’idée qu’on se fait de cette compétition est très différente selon que l’on est joueur ou capitaine. La gestion des tensions, des frustrations, des incompréhensions fait que le fonctionnement d’une équipe est parfois un peu sensible. Tu le ressens quand tu es aux commandes ! Arnaud va le découvrir. Mais c’est un garçon sensible et intelligent, qui va apporter sa fraîcheur.
– Vous auriez quelques conseils à lui donner ?
– Il faut qu’il écoute ce qu’il a au fond de lui. Il faut foncer, y aller ! Il ne faut pas aller contre sa croyance. Le joueur sent quand on a une conviction. Moi, au début, j’écoutais trop les uns et les autres. La première année, j’ai tergiversé et ça s’est retourné contre moi. Il faut qu’Arnaud soit comme quand il était joueur, avec sa combativité et son engagement. Il faut qu’il reste sur ses choix.
– Le fait qu’il soit jeune et inexpérimenté est-il un défaut ?
– Il faisait partie des vieux du circuit. Maintenant, c’est un jeune chez les vieux. Il bascule... Moi aussi, j’étais jeune quand j’ai été nommé, je ne m’y attendais pas, je voulais surtout souffler après ma carrière. Mais ce n’est pas un problème. Personne n’aurait eu en tout cas l’expérience de ce poste.
– Finalement, on reste au système de la “république des joueurs”, non ?
– Quand il y a consensus sur un nom, je ne vois pas comment la Fédération pourrait aller contre l’avis des joueurs. Quel est l’intérêt d’imposer quelqu’un qui ne plaît pas aux joueurs ? Au rugby, c’est plus dur de trouver un nom qui se détache avec l’avis de vingt-deux mecs. C’est plus simple en tennis, me semble-t-il. » – F. Ra.
Yes and we don't why Excude has been exluded by players while last october in first media polls in was the leader with Seb. Pioline that was the opposite of Arno indeed. Someone with not affect with the players to take decisions but players have choosen Arno at the end. We have the reactions of all the 6 players except Monfils who refused to answer to journalists about his withdrawals in Wimbledon so the DC Captain was not his interest this year. Arno has a contract of 2 years.i still think that escude was the one whom they had been trying to groom for the job. pioline's hopes were high for only a little while.
The bonus in l'equipe today was about Arno and it's the article made ater his win vs Roddick in 2003.Monday, Arnaud Clement lost his last matc as pro singles in qualifying at Wimbledon. Yesterday, he was inducted into the Davis Cup captain. Holy week!
SINCE THAT GUY FORGET had discussed the idea of his departure last November, many candidates had expressed interest like Henri Leconte to Amelie Mauresmo through Nicolas Escude, Cedric Pioline and Sebastien Grosjean. And that's Arnaud Clement, but without bandana wearing T-shirt and black jeans , with ease, which was installed yesterday in the large conference room at Roland Garros as a new Davis Cup captain.
Smiling, but sweating. Natural, but not quite casual. "What I was tense! "Admit it after the press conference, the first act of his new life. Not easy to be captain, even when one has been chosen unanimously. But so gratifying, though: "For me, it's fantastic, and at the same time a great responsibility. The big difference is that before when I was failing, I was failing for myself. There, I became team leader of France's second national sport. "It could have been a young retiree. The idea he "liked it a lot." But he can no longer hide. "Now the goal is to win the Davis Cup ... "
HOW IT WAS DECIDED?
These are the players of the hard core of the Davis Cup in recent years (Tsonga, Simon, Monfils, Gasquet, Llodra and Benneteau), which have decided. But certainly easily. Rather, after many discussions in recent months. "They saw themself hours and hours. There were a lot of thoughts, some have even written things, says Arnaud Di Pasquale, head of male high-level . This is at the third joint meeting it was determined. "" It was a conscious choice, confirms Gilles Simon (7 selections). Upon discussion, Arnaud appeared to us as the captain thought to be best able to lead us to victory. "" It's Cedric Pioline who has the more challenged Arnaud Clement in the end, "says Gilbert Ysern, heads of FFT. "It has not been played by much, but in the end, it was unanimous, says Michael Llodra, double pillar of French for nearly ten years with 25 selections! The players liked that Arnaud's perhaps that it does not position himself too early, because he was still active and whether more of us who went to him ... Talk together between players was super rewarding, we have really delivered. These are the values of Arnaud man who made the difference more than his qualities as a tennis player. "
WHAT IT WILL CHANGE?
He says he will do neither of Noah neither of Forget, but it will be what, do Clement? Yesterday, even himself did not know exactly. The new captain just acknowledges having "many thoughts", without saying more about the details. "There will not break, anyway. Guy (Forget) has much in common, but characters that are not identical. Then it will necessarily be different. "
After the elimination of France in the quarter-final against the United States, President Gachassin had suggested the idea of a new era, appeared to want to end the "republic of players," choosing their own captain. "All this will change, he said. Players will not decide alone. We know that there are friendly relations which can distort the game "
Can we say that the system has really changed? No. It keeps its advantages - players can challenge the capacity of coach unless they deny themselves - and shortcomings - liable, the captain of the players is dependent for its renewal, in this case the contract short Clement about two seasons - but it remains in the state.
Ultimately, the federal office on behalf of a clear continuity, has just confirmed the decision. "The players have expressed a desire, the word is important, said Gilbert Ysern. Arnaud Clement well suited to the federation. "So, so good.
Arnaud Clement, the former friend became leader, did not seem to fear in any case the difference between authority and tenuous complicity born of a particular mode of appointment. "The players are smart, he said. If they thought about me is that they think I can be good. And authority is not something that scares me. If there is a decision to be taken against a player, and for the interest of the team, I'll take it, even if it is no fun. "From this, Michael Llodra was the guarantor yesterday:" Arnaud is right, honest, and when he has something to say, he tells you in the face, even if it generates tensions. I had problems with him one time for bullshit. We do not agree. For six months, it's been hard, but after we got back on the bottom line, and voila. He will make decisionsor say stop! "
WHAT PLAYERS THINK?
It was very rare on the circuit to hear words of bittersweet on Arnaud Clement, rather praised for its exemplary values and self-sacrifice. Not surprising, therefore, that the captain collects the honors for the beginning of his adventure. "Arnaud has always been exemplary, both in his playing or outside, thought Jo-Wilfried Tsonga (8 selections), the team leader. It goes very well represent the colors of the France team, for sure. I think it's his commitment to Davis Cup that weighed in the balance. He was always into it. This is a very integrated. "" Given his profile and his contribution as a player, added Julien Benneteau (5 selections), it is deserved and exciting. It will be a model and an engine. Some may think it's a little early because it is almost player yet, but I think instead that it will link more quickly. "Sought after by everybody, he left it up everyone. "This is precisely the fact that he was chosen after reflection that reinforces its position, noted Gilles Simon, in the sense that other players we know exactly why we took him and not another. "He, the great guy. "For it is really a good guy, concluded Richard Gasquet (10 selections). With a big personality. Nobody has anything to complain about. "
AND NOW, WHAT'S GOING ON ?
First, Arnaud Clement must end for good with his playing, and it will go through the doubles tournament at Wimbledon next week, with Michael Llodra, against Ramirez Hidalgo and Ramos. But then? Wimbledon will certainly be the place of the first discussions between Arnaud Clement and "his" players "were a lot of time before the next meeting, but this time, I want to use it to discuss fully with all world, he said. First step: talk to the players, including training of staff as a subject, but not that one. I need a different kind of exchange than before. "Lionel Roux, coach of France's Davis Cup in recent years Forget, will be at Wimbledon with the dual role of consultant for Canal + and coach of the France Olympic team. Will it also in contact with Clement? "I have no info, but it sure Arnaud wonder if I continue, I'll go with your eyes closed! "
Other steps of early cap'tain Arnaud are simple: draw of the Davis Cup in 2013 on September 19. First round of 1 to 3 February 2013. Clement has seven months to put everything in place.
Ma concentration sera totale »
ARNAUD CLÉMENT, fidèle à son goût du perfectionnisme, se projette avec gourmandise dans son futur rôle de capitaine de Coupe Davis.
« QUAND vous vous retournez sur votre carrière, qu’est-ce qui vous vient en premier à l’esprit ?
– Que j’ai eu une chance incroyable d’avoir pu vivre tout ça aussi longtemps. C’est arrivé de manière rapide et inattendue. Ce n’était pas une vocation, mais une pure passion devenue mon métier. J’ai fait des trucs bien, des erreurs, mais, globalement, je suis super fier. Aurais-je pu faire mieux ? Pas sûr… Sur l’engagement et l’investissement, j’ai tout donné. Mon objectif n’a jamais été un objectif de résultat ou de classement. Mais de donner mon maximum et de voir où cela m’amenait. Chaque progrès, chaque évolution, c’était de l’inattendu.
– Doutiez-vous de votre niveau quand vous aviez dix-sept ou dix-huit ans ?
– Pas du tout. J’en étais conscient ! Mais je ne raisonnais pas comme ça. Je ne me suis jamais dit que je pouvais être dans les cent ou les dix. Mais je ne me suis jamais dit non plus que je ne pourrais pas y arriver. Quand j’avais dix-sept ans, je n’étais même pas le meilleur en Provence. Donc, je me sentais très loin.
– Votre carrière vous fait halluciner…
– (Il hésite.) Pfff… Je ne me le dis pas aujourd’hui, je me le disais pendant ma carrière ! Je vivais les choses sur le moment. Il m’étonnerait que, dans cinq ans, je me pose pour faire le bilan. Du coup, en vivant le truc comme ça, j’en ai vraiment profité sur le moment. Et c’était très bien.
– Votre meilleur souvenir ?
– (Il réfléchit longuement.) C’est dur… Pour moi, il y a deux mondes séparés : Coupe Davis et circuit. Je ne peux pas les comparer. En individuel, il y a deux moments qui se détachent : l’Australie 2001, pour l’ensemble de la quinzaine ; et quand j’ai gagné le Tournoi de Marseille. À Melbourne, il y a eu ce quart contre Kafelnikov qui était complètement fou. À la fin, il y avait tellement d’émotion que j’ai explosé dans ma tête. J’étais quelqu’un d’autre. En plus, c’était la première fois que je sentais le public à fond derrière moi ailleurs qu’en France. Les gens se demandaient qui était ce petit gars courant partout, avec son look bizarre. Cela m’avait profondément touché… Marseille, c’était l’objectif de ma carrière. Ce titre sortait un peu de nulle part. Je n’étais pas trop en confiance, mais je bats Nadal en demies en jouant l’un de mes meilleurs tennis. Je connaissais la moitié des gens dans la salle… Moment incroyable.
– En Coupe Davis ?
– La campagne 2001, jusqu’à la victoire à Melbourne. C’est bizarre, je n’ai pas joué la finale, mais on a passé tant de temps ensemble… On était parti en Australie si longtemps avant la finale qu’on était soudés comme jamais. Cette finale reste un souvenir plus incroyable que certains matches que j’ai joués. Ce qui est fort, c’est qu’on avait joué toutes nos rencontres à l’extérieur. Et ça nous avait encore plus rassemblés !
– Votre pire souvenir ?
– Ma rupture avec Philippe Rosant, mon entraîneur quand je fais la finale en Australie. Je l’ai mal vécue très longtemps. Je regrette mon attitude. J’étais jeune, j’avais agi de manière beaucoup trop abrupte et violente. Je m’étais laissé emporter. On en a tous les deux souffert. Si je pouvais réécrire cette histoire, je le ferais.
– Devenir capitaine de l’équipe de France a-t-il accéléré votre retraite ?
– Consciemment, non. Mais le fait qu’on parlait de moi depuis des mois pour succéder à Guy (Forget) a peut-être joué un rôle, inconsciemment.
– Avez-vous envisagé de refuser le capitanat parce que vous pensiez que vous ne seriez pas au niveau ?
– (Ferme.) Non. À cause du processus de désignation. On m’a choisi. Si on le fait, surtout pour un poste pareil, c’est qu’on estime que j’ai le niveau. J’ignore si je serai un très grand capitaine. Mais je donnerai tout. Je suis serein. Ma concentration sera totale.
– On vous a dit que votre désignation a fait l’unanimité parmi les joueurs ?
– (Il hésite.) Hum… c’est possible… (Il se tait.)
– Aviez-vous vu tous les joueurs individuellement avant votre nomination ?
– Non.
– Qui manque à l’appel ?
– Je ne vous le dirai pas. La vérité, c’est que certains avaient besoin de parler de tel ou tel truc avec moi et d’autres pas. Tout simplement parce qu’ils me connaissent assez bien et qu’ils me font confiance les yeux fermés. Ma démarche n’a jamais été d’aller vers les joueurs pour leur exposer un projet.
– Y compris vis-à-vis de celui que vous n’avez pas vu ?
– Il y en a eu plusieurs.
– C’est quand même bizarre…
– Je ne trouve pas. Ils m’ont côtoyé en Coupe Davis, ils connaissent mon état d’esprit, mes valeurs. Si j’avais estimé qu’il y avait un problème, je serais allé les voir. Il n’y a pas de procédure écrite. C’est suivant la sensibilité du joueur sur le moment. Mais il est évident que, désormais, je les verrai individuellement pour parler de tout ça. J’ai beaucoup de temps devant moi, mais ça ne veut pas dire qu’il faille laisser traîner les choses jusqu’au dernier moment. Je resterai à Wimbledon le temps qu’il faudra, j’irai à l’US Open. Je regarderai les gars avec un nouvel œil.
– Avez-vous déjà réfléchi à votre staff ? Vous imaginez en modifier l’organigramme ?
– Je ne pense pas qu’il y aura trop de changement. S’il y en a, ce ne sera pas la révolution. Mais je ne peux rien dire tant que je n’en ai pas parlé aux joueurs. Je veux récolter le maximum d’informations et en faire la synthèse.
– Vous aurez un carnet secret ?
– Bien sûr. Je m’imagine très bien noter des tas de trucs. On ne peut pas se souvenir de tout, tout le temps. »
VINCENT COGNET
Yes :lol:well capitaine, you have a few months to come up with a plan now!
what does Roux look like? :secret: i might catch him, but no promise :lol:L'equipe writes that as we were expected he has kept Roux as he's with him in NY. Arno is not happy with his weight, he's 2 KG more since he has stopped but he's happy to make normal suitcases.
For me as I said it's a bad idea to keep Roux as trainer because the players loives him . He could have keep as nanny :lol: and take a real trainer. I remember that at the beginning Forget was working with 2 trainers Deniau and Tuslasne. Here there is no real trainer and Roux is not a great analyst of tennis imo :devil:. It will be the same staff with only Arno instead of Guy. Unless he takes someone else I'm not a big fan of that decision :secret: