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Articles & interviews

92K views 911 replies 78 participants last post by  lalaland 
#1 · (Edited)
Here's the translation of what we were talking about with Brego in the pics thread. There are bits of post-match interviews during the Australian Open 2006 here - it was pretty much his first "coup" on the tour when he beat Massu and Berdych, people didn't know him yet, so he was asked to describe his game in interviews, that's why I find it funny to read a few years later:
Gilles Simon (à propos de son jeu) : "Mon jeu est bizarre"
"- Qui est Gilles Simon?
- Ça, j'en sais rien! (Rire) Personne n'a jamais trouvé. Même pas moi!
Je pense être un joueur un peu atypique. Je suis capable, comme tout le monde, mais un peu plus dans les extrêmes, de faire le meilleur et le pire sur un terrain de tennis.
- Guy Forget dit de vous que vous êtes un génie.
- (Rire) C'est gentil, ça me touche! Maintenant, j'en suis pas sûr! C'est quand même le premier tournoi où il me voit jouer. Si c'est ce qu'il pense, tant mieux, mais je suis pas sûr quand même.
J'aime bien faire des changements de rythme. J'ai un bon timing quand je frappe la balle, ce qui me permet de frapper assez fort sans dépenser trop d'énergie. Maintenant, c'est vrai que j'ai un jeu un peu bizarre, pour les adversaires qui ne me connaissent pas, parce que je joue très doucement la plupart du temps et quand je décide d'en accélérer une, ça va assez vite. C'est dedans ou dehors, mais souvent ça termine le point. Donc je comprends ce que vivent les adversaires. Moi, j'ai horreur de ça quand je joue quelqu'un comme moi, qui joue sans timing, sans forcer – c'est peut-être pour ça que je joue comme ça, d'ailleurs."
- Who is Gilles Simon?
- I have no idea! (laughes) Nobody has found out yet. Not even me! I think I'm a bit atypical. I'm capable of the worst as well as the best on a tennis court, like everybody else, but it's more extreme with me.
- Guy Forget said you're a genious. [That part still cracks me up!]
- (laughes) It's nice from him, I'm touched! Now, I'm not sure about that! It must be the first time he watches me play in a tournament. If he thinks so, that's great, but I'm not so sure.
I like varying the pace. I have a good timing in striking the ball, that's why I can get so much force on the ball without expanding too much energy. Now, it's true my game is a bit strange for players who don't know me because I play very softly most of the time and when I decide to speed up the ball, it goes pretty fast. It's in or out, but most of the time, it's deciding. So I understand what my opponents go through. I hate playing guys who play like I do, without much pace, without hitting hard - maybe that's the reason why I play like that.

And Potier (his coach at the time) says he's very talented with fundamental qualities - able to hold out very long, very fast, great returner, amazing backhand and a real competitor. He is very stubborn, which has disavantadges, but the advantage is that he doesn't give up in matches. (The journalist says his game reminds of Santoro's - I don't see it :shrug: ): It's different from Santoro. Gilles' shots are not heavy because he weighs 60 kg, but the ball goes very fast. "He didn't really amaze me against Berdych because the other guy was playing like an idiot, so I was sure Gilles was going to hammer him. It was hilarious."
 
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#33 ·
What does PLO mean, Bobble?

Yes, his English sounds OK to me too, that's really not a thing I would mention in an article "5 things you should know about Gilles Simon if you've never heard of him".
I would rather mention his lack of muscles and how he needs to make up for it on the court, that seems more characteristic!
 
#34 ·
Pacific Life Open, I think.
 
#35 ·
^^^Sorry about that, yes, PLO means Pacific Life Open. Altough he obviously stuck mostly to french when I saw him with fellow Frenchmen, he seemed very comfortable when saying a few words to my friend and I, maybe he was just trying extra hard because we were the only ones watching him practice! :scratch: But that is funny you mention his smaller body-type because I didnt realize he was about a foot behind me when I asked my friend what "Poussin" meant in French...whoops!
 
#36 ·
In l'Equipe today:
La méthode Simon

EN VOILÀ un qui a du chien et du chat. Un caractère bien trempé et une fausse nonchalance qui rappelle un certain Miroslav Mecir. À la fin des années 80, ce Tchèque au tennis soyeux pouvait emberlificoter les plus puissants au point de se hisser dans le top 10 à la souplesse de son poignet. Aujourd’hui, Gilles Simon marche sur ses pas. Hier, après avoir encaissé la puissance supérieure de Marin Cilic (1,96 m) dans les trois premiers jeux du tout premier quart de finale de sa vie dans un grand tournoi, le Français entreprit son travail de sape. Le même qui avait vu Roger Federer vaciller sur son trône il y a trois jours. Avec une variante de taille, toutefois. Autant le Suisse avait accéléré les échanges, autant le jeune Croate (19 ans) choisit de s’installer dans ces interminables diagonales où Simon excelle par sa vista, sa vitesse de déplacement et sa capacité à changer de rythme. Dès lors, son destin semblait scellé, même s’il fut sur le point de mettre Simon dans les cordes, au début du deuxième set après avoir empoché le premier. Mais deux jeux étouffants (34 points à eux deux) pompèrent beaucoup d’énergie à Cilic. La méthode Simon fit le reste (3-6, 6-2, 6-3 en 2 h 21’) même si la tactique d’usure appliquée par le Français en fit un vainqueur éreinté : « Je n’arrive plus à marcher. Mais, demain, je serai un autre homme et je suis prêt à mourir sur le court. » Contre Nicolas Kiefer, tombeur express de James Blake (6-1, 6-2), il faudra en effet rejouer la partition : « Il aime bien finir en trois frappes, je vais donc lui en proposer beaucoup plus. »
L’espièglerie est l’un des traits de caractère de Gilles Simon, personnage qui ne laisse pas indifférent. « Un OVNI, s’exclame Aloys Beust, l’un de ses anciens entraîneurs. Il est très atypique, très intelligent. » « Un mec passionnant, renchérit son coach actuel, Thierry Tulasne. Je n’en ai jamais entraîné d’aussi intéressants à son âge. Il dit ce qu’il pense. C’est un risque. Il me rappelle Noah. Yannick disait un peu tout et son contraire, mais il avait cette force de spontanéité que je retrouve chez Gilles. Dans le microcosme du tennis, il est anormal par sa normalité. »
Simon, on peut aussi l’avoir dans le pif. « Je ne sais pas qui c’est », répondait l’année dernière Jérôme Potier, l’un des entraîneurs clé de sa carrière, avec lequel la communication était devenue impossible avant une rupture brutale. Si le personnage intrigue, le joueur n’est pas en reste. Son jeu attentiste et opportuniste en a déstabilisé plus d’un. Il avait déjà cueilli en mars 2007 les premiers fruits de sa méthode bien personnelle, se hissant à la 38e place à l’ATP. C’est maintenant le top 20 qui va l’accueillir dès lundi avec en prime un statut de numéro 2 français devant Jo Tsonga et Paul-Henri Mathieu.
Jeune, rien ne semblait prédisposer ce fils d’un assureur et d’une doctoresse à jouer les premiers rôles dans un sport qu’il n’avait abordé que par une volonté parentale de le faire toucher à tout. Conservatoire de piano, golf, natation, tennis et études, les parents Simon avaient décidé de ratisser large pour qu’il trouve la bonne voie. Le jeune Gilles fit tout bien ou presque. « Les études, c’était pas ce qui me passionnait le plus, se souvient-il. J’ai assuré le minimum exigé. » Un mini qui vaut plus qu’un maxi pour la plupart des joueurs : Bac S à 18 ans, alors qu’il était – 15. Il en bavé pour arriver là : « En 4e, j’étais dans une école stricte. Une année de cauchemar pour concilier études et entraînement. L’année suivante, le sport études de Poitiers m’a paru le paradis. »
Puis, à nouveau le « bagne », à l’INSEP, avec aucune échappatoire entre les cours et les courts. Natation, piano et golf avaient été sacrifiés sur l’autel de la balle jaune. « J’étais handicap 15 à douze ans. Mais je n’aurais jamais pu percer. Rester concentré quatre heures : un truc de fou ! » Il fut un prometteur nageur, en dos particulièrement, jusqu’au jour où il se cassa les deux dents de devant en glissant à la piscine. Quant au piano (« J’aurais préféré la guitare »), ses mains agiles se sont arrêtées de parcourir les claviers après huit ans de conservatoire. « Pas facile de trouver un piano sur le circuit. » Question études, une tentative de DEUG éco-gestion par correspondance à la fac de Grenoble ne résista pas aux impératifs du tennis pro.
Voilà comment le touche-à-tout n’a plus fait vibrer qu’une seule corde. Il compensa cet éclectisme perdu par une boulimie de tennis. Fin 2004, alors qu’il venait d’avoir vingt ans, son nom apparut pour la première fois. Avec 107 matches sur le circuit ATP, dans des tournois Futures ou Challengers, c’était lui le joueur le plus prolifique de l’année. Une curiosité pour les observateurs, une banalité pour lui. « Impossible de l’arrêter, se souvient Beust qui, entre juin 2003 et novembre 2004, le fit grimper des environs de la 1000e place mondiale à la 174e. Si je l’avais écouté, il se serait inscrit dans plusieurs tournois en même temps pour être sûr de pouvoir jouer quelque part. »
Ce stakhanovisme des courts ne portait pas forcément la promesse d’une belle carrière. D’autant que la fringale de tournois consommait le temps d’entraînement. D’où, très tôt, une réputation de dilettante dans ce domaine. « Je tiens à prévenir que ça, c’est du passé, corrigeait-il l’an dernier. C’est vrai qu’il y a des trucs qui me gonflent. Courir, par exemple. Pourtant, je suis super bon. Une heure à 11 km/h, c’est de la rigolade pour moi, mais aussi un vrai challenge mental. »
Bien que d’aspect fluet, et longtemps pénalisé par un développement tardif, Simon a un coffre incroyable. Tulasne : « Il a une vitesse de jambes exceptionnelles. Une année, à Rome, avant un match contre Cañas, il m’avait dit qu’il allait le prendre au physique. J’ai laissé dire, un peu inquiet, mais c’est pourtant ce qui s’est passé. En développé- couché, il soulève 10 à 15 % de plus que son poids de corps. » Mais Gilles Simon, c’est d’abord une tête. Dure. Celle-là même qui s’est heurtée à Jérôme Potier et qui lui a longtemps valu une image de marginal dans le milieu. « Comme je ne suis pas faux-cul, j’en prends quelques fois plein la gueule. »
« Moi, raconte Tulasne, je lui ai conseillé de continuer à être honnête, mais d’éviter de blesser les autres. » Tête dure, mais pas langue de bois. Il ne s’épargne pas : « J’avoue que je suis feignant. C’est mon problème. » « Il a une énorme confiance en lui, mais n’a pas pour autant le cigare », poursuit Tulasne. « Le problème avec Gilles, c’est qu’il est dur à convaincre, analyse Beust. S’il n’a pas pris le mur lui-même, il n’y croit pas. On peut lui parler des heures de bonne alimentation, tant qu’il n’aura pas bien crampé en match, il n’écoutera pas. Il est comme ça, Gilles. Des idées fixes, mais une fois qu’il accepte, c’est du sucre. »
« Il a des tas de croyances, reprend Tulasne. Qu’il ne peut pas jouer les balles basses, les amorties et que Roland-Garros, c’est pas son truc. » Ça, ce n’est pas une croyance : l’intéressé n’a gagné qu’un match en quatre participations dans le grand tableau sur la terre parisienne.
Comment voit-il son avenir ? Tulasne, encore : « Il est très ambitieux. Mais comme il est sincère, il sait que personne ne peut annoncer trop tôt la couleur. Pour y arriver, il faudra qu’il soit meilleur dans les mauvais jours. » « Il y a de la place pour arriver dans le top 10, confiait le joueur il y a un an.Quand je vois mon niveau de tennis, je n’ai pas peur. Mais tous ces mecs sont vachement costauds dans leur tête. » Hier, il ajoutait : « Je n’ai pas changé d’avis. Tout se passe dans la tête. Le top 10, j’y pense plus que jamais. »
Sorti du court, Simon n’est pas à court d’idées non plus. Fondu de consoles vidéo, de cinéma et de musique, il s’est fait une culture sur le monde qui l’entoure. « Pas dans les livres, prévient son coach, mais en discutant avec tout le monde. » C’est vrai qu’il est bavard. Comme une pie. « Et très drôle », se souvient Beust. Quand la page tennis sera tournée, il aura l’embarras du choix : golf, natation, piano, études. Ou le résumé de tout ça, la politique : « Bien sûr que ça me branche, la politique ! » Ses électeurs attendront qu’il ait été au bout d’une carrière désormais bien lancée par cette quinzaine prodigieuse.
PASCAL COVILLE
 
#37 ·
I saw the word 'cat' and 'dog' and I started giggling :eek:
 
#38 ·
It reminds me of that article I translated during the French Open - the one which started describing him as an "hybrid animal" and a mix of an octopus, a spider and a kangaroo. That was more exotic.
But "avoir du chien" has a different meaning in French. It's more a pun here. "Il a du chien" means something like "he has personality, he has a certain something".
 
#39 ·
Merci Fran pour l'article :hug:
Au fait, je te répondrai sur fb plus tard, I have to go shopping for my mom :scared: she needs packs of water and other heavy stuff she can't lift up :scared:

By the way, I didn't know about poussin's former coach, who couldn't communicate with him.. Amazing how we human beings can sometimes talk without actually communicating :scared:
 
#40 ·
Octopus, spider and... kangaroo? :spit: These French journalists sure have a lot of imagination.
 
#41 · (Edited)
And his nickname is "Little Chicken" - he is a walking zoo.
I liked the octopus-spider-kangaroo thing, I can't explain why, but I totally see it.

So, here's the summary of the first part of "The Simon method". I don't know how to translate the pun with the dog and the cat, I hope you got the idea. A big personality with a deceiving nonchalance which reminds of Mecir.
Then follows a description of yesterday's memorable match, I'll skip that part. :angel: The Simon method got the job done, but he was completely exhausted at the end of the match: "I can not walk anymore. But I'll be a new man tomorrow and I'm ready to die on the court." He's also ready to play the same game against Kiefer: "He likes to finish rallies in 3 shots, so I will make sure to make him play many more."
The mischievousness is one of the traits of G. Simon, a character one can't remain indifferent to. Aloys Beust, one of his former coaches, says: "He's an UFO! He's very atypical, very smart." "A fascinating guy, Tulasne confirms. He's smarter than any other guy of his age I know. He says what he thinks. It's a risk. He reminds me of Noah. Yannick used to say everything and the opposite of everything, but he had the same kind of spontaneity. His normality makes him abnormal in the tennis world."
Simon also has his haters. "I don't know who you're talking about", Potier answered last year when he was asked about Gilles (Potier was his trainer in 2005-2006 and played a key role in his career). The communication between them had become impossible and the clash was brutal.
The character is puzzling and so is his opportunist wait-and-see game which will earn him the French number 2 spot in the rankings on Monday.
His parents (his father is insurance agent, his mother doctor) wanted him to try out everything when he was young: piano, golf, swimming, tennis, school... Young Gilles was good at everything. "But I didn't like studying much. I just did the minimum at school." A minimum which is more than the maximum of most players: "bac S" (maths/physics) at the age of 18. He had a rough time to reconcile tennis and school and was forced to give up on swimming, piano and golf. "My handicap was 15 at the age of 12. But I could never have made it far in golf. It's crazy to remain concentrated during four hours!" He was a promising swimmer, especially in backstroke, but stopped after slipping at the swimming-pool and breaking two teeth. As for the piano ("I would have preferred to learn the guitarre"), he gave up after 8 years at the Conservatoire. "Not easy to find a piano to practice when you're on the tour." He tried to study economics by correspondence at the Grenoble university while playing on the tour, but it was too complicated.
That's how, after having been into everything, he decided to focus on just one thing and became a compulsive tennis player.

T.B.C.
 
#42 · (Edited)
End of 2004: he is 20 years old and his name is in talk for the first time for having played the most tennis matches on the tour during that year (107 matches in Futures and Challengers). Odd for the specialists, completely normal for him. "It was impossible to make him stop, Beust remembers. If I had listened to him, he would have entered several tournaments at the same time to be sure to be able to play at least one."
It wasn't necessarily a good sign for his career. The craving for matches led him to neglect the training. Hence his reputation of being amateurish in that regard. "But not anymore. It's true, some things bore me. Jogging, for example. And yet, I'm really good at it. To run one hour at 11 km/h is a joke for me. But also a real mental challenge."

Ted is translating the rest. :cool:
 
#43 · (Edited)
I'll carry on:

Even if he looks skinny, Simon could run for days. Tulasnes : "He runs so fast. I remember when he had told me, in Rome, he was willing to defeat Canas, making him run out of gas. I was quite worried, but this is exactly what happened". Simon is quite stubborn and most frank. "I am sometimes too straighforward and I get the backlash for that"
Tulasnes : "I told him to stay this way, but that he should try to avoid hurting people's feelings". Simon is hard to handle "I'm lazy, I know that". Beust : "He's hard to convince. You can talk about healthy nutrition for hours, as long as he didn't get a good cramp on court, he won't listen to you. he has to face things on his own. However, once he accepts things, he's soo easy to handle"
Tulasnes : "Gilles believes too many wrong things, like he can't manage lower ballsn drop shots or that Roland Garros is not for him" We culd think the latter point is not wrong : Gilles won one single match out of 4 participations in RG.

How does he picture his future ? Tulasnes: "He's very ambitious, but very pragmatic at the same time, he knows he cannot say he'll make it unless he improves considerably his level when he's going through a hard time on the court"
Simon : "There's room inside the top 10. The only thing is that these players are mentally the toughest, but I didn't change my mind, everything is a mental fight. The top 10 ? oh yeah, more than ever".

Off court, Simon is still a passionate person, keen on video games, movies, music. Moreover he's very open and learns things out of talking to so many different people. He's talkative. Beust: "and funny". When he calls it a career, he will be able to switch to golf, swimming, piano or even resume his studies, even politics. "Of course I'm into politics!" You'll have to wait for him to be done with his tennis career, and it's not going to be soon, considering the incredible fortnight he's having.

PASCAL COVILLE
 
#76 · (Edited)
When he calls it a career, he will be able to switch to golf, swimming, piano or even resume his studies, even politics. "Of course I'm into politics!" You'll have to wait for him to be done with his tennis career, and it's not going to be soon, considering the incredible fortnight he's having.
I came again across the old article of l'Equipe about the tennis players and the French presidential elections the other day, btw, I had already read it at the time, but I probably wasn't a diehard Poussinette yet back then because I didn't remember Gilles also was quoted in it a few times.

He is pro-Sarkozy. Very, very clearly. :devil:

I said last time I prefer not to know!

(I see Marine posted parts of the article here:
http://www.menstennisforums.com/showpost.php?p=5237408&postcount=7 )
 
#44 ·
Merci Fran et Ted :hug: it was a good read.
 
#48 · (Edited)
Here's another interview ("I feel like playing at the Olympics"):
http://www.nice-premium.com/spip.php?article3536

When did he feel he had a chance to win that match against Federer? In the 2nd set he started to feel that he was able to win one set, but was still afraid of having to close out the match at that time. But at 5-4 in the 3rd set, everything went so fast that he wasn't even thinking about the fact that he had MP.
Indianapolis had been only a preparation tournament for him. He arrived 2 days before the start of the tournament, wasn't playing well, but had no pressure at all.
It's most of all a mental thing. He hasn't to draw on his physical reserves too much because he's more relaxed on the court.
The Olympics are important to him. One is still alone on the court, but it's not often that one plays for his country in a career, so it's special. He knows the Olympics only from TV and is eager to be part of it.
He's asked about Gasquet's decision to skip Beijing and says it's not for him to judge. Richard doesn't want to make a long trip to China in order to be well-rested for the USO. If he does a huge thing in NY, everybody will say he made the right choice.
The French team will leave for China on the 5th of August (= Tuesday after the Cincy final). If he loses early in Cincy, he will go back home in Switzerland in the meantime to rest.
All this boycott talk around Olympia is too bad in his opinion, sports and politics are two different things. They play other events in China every year and nobody says anything then. But he isn't afraid things will turn badly.
Four years ago, he was 20 years old, but ranked #200 in the world. Everybody tells him he will be able to play the next OG, but he doesn't know where he will be in 4 years, so he wants to enjoy Beijing as much as he can.
 
#49 ·
And another article in L’Equipe today:
Quel horizon pour Simon ?
Battu samedi par Kiefer après un combat de trois heures (6-7, 6-3, 7-6), Gilles Simon, avec ses neuf victoires d’affilée, possède désormais un nouveau standing.

LA PRESSE ANGLOPHONE commence à l’apprécier. Il y a son accent à la Maurice Chevalier, mais surtout cette volonté de raconter, qui est une aubaine. Après son marathon contre Nicolas Kiefer, le nouveau numéro 2 français a tout décortiqué. À commencer par ce dernier coup de reins manqué alors qu’à 5-5 dans le tie-break du troisième set, il n’était plus qu’à deux points de la première grande finale de sa carrière. Il y a aussi son nouveau statut et des ambitions qu’il prend soin de mesurer. Son entraîneur, Thierry Tulasne, prend moins de précautions. L’un et l’autre savent que la démonstration de Toronto ouvre de nouveaux horizons.
A-T-IL FINALEMENT PAYÉ SA DÉBAUCHE D’EFFORTS DE LA QUINZAINE ?
Dix matches en treize jours, c’est beaucoup. Samedi, on le vit s’affaisser sur ses appuis en fin de course. « J’ai pu aller chercher l’amortie sur le dernier point du match, donc j’en avais encore un peu sous le pied, mais ce n’était pas l’idéal d’avoir à jouer un match aussi long (2 heures 59). » C’est pourtant lui qui imposa cette tactique à rallonge. Comme la filière longue ne venait pas à bout de l’Allemand, pimpant malgré ses trente et un ans, il fallait accélérer. Il le fit en fin de match, mais trop tard. « J’ai un petit regret, avouait Thierry Tulasne, c’est qu’il n’ait pas utilisé le plan B, qui consistait à varier le rythme. » « Sur les deux derniers jeux de service de Kiefer, je ne suis pas assez entreprenant », confirmait l’intéressé. Ça s’est joué à trois fois rien, mais pas sur le physique de « marathon man ».
PEUT-IL ENCHAÎNER À CINCINNATI ?
Après avoir réussi la liaison entre son titre à Indianapolis et Toronto, peut-il faire la passe de trois cette semaine et aller encore loin dans le tableau ? « Avant, j’avais tendance à décompresser après une bonne semaine. C’est la première fois que j’enchaîne deux bons tournois. J’espère que ce n’est pas un coup de bol. » Un destin malin a remis Kiefer sur sa route d’entrée à Cincinnati. « C’est à celui qui en aura le plus envie. On va être dans le même “trip”, dans une vague de décompression, sauf que moi, j’aurai la rage. » Dur quand même d’enchaîner une troisième semaine au top.
QUEL CAP A-T-IL FRANCHI ?
« Je ne viens pas de nulle part, corrige-t- il pour ceux qui le découvrent. L’an passé, j’avais gagné deux titres et fini l’année 29e. » Pas facile de se sortir de l’ombre des Gasquet, Tsonga, Monfils et compagnie. Mais les spécialistes connaissaient déjà sa valeur. Lui ne découvre pas son potentiel. « J’avais l’étiquette d’un joueur de petit tournoi. C’est vrai qu’avant d’arriver ici, je n’avais jamais été au-delà d’un troisième tour en Grand Chelem ou en Masters Series. Mais, la plupart du temps, je n’avais pas été éliminé par des truffes. Ce que je retiens de cette quinzaine, c’est que je suis capable de gagner des matches où je suis fatigué. » « C’est sur le plan mental qu’il a franchi un cap, précise son coach. Avant, il avait des absences pendant un match. Maintenant, il joue tous les points. Ses adversaires le savent désormais. »
PEUT-IL RÊVER DU « MASTERS » ?
« Il ne faut pas s’emballer, modère Simon. Je sais que je suis proche de la dixième place à la “Race” et qu’au mois de juillet, ce classement commence à vouloir dire quelque chose. Mais il reste beaucoup de points à distribuer. » « Bien sûr qu’il pense au “Masters”, corrige Tulasne. Il fait gaffe à ne pas faire de déclaration pour éviter que ça lui revienne dans la figure. Mais on en parle. » Attention à ne pas se mettre une pression inutile… « Pas de danger, répond “Tutu”. Il espère y aller, mais ne sera pas déçu s’il échoue. » Une certitude, aujourd’hui, Simon est numéro 1 français à la « Race ». « C’est très motivant pour lui, reprend Tulasne. Il y a une grosse émulation entre lui et ses potes Tsonga, Monfils ou Gasquet. »
À QUAND « LE GRAND KIF » POUR FÊTER SA BELLE QUINZAINE ?
« Pas maintenant, car je suis un pro, répond-il avec un sourire malicieux. Mais dès que je suis éliminé à Cincinnati, direction le “McDo” le plus proche. Ils font un dessert dont je raffole, je peux en manger douze. » Première faute de goût depuis quinze jours. – P. Co.
 
#50 · (Edited)
The English-speaking journalists are starting to appreciate him - for his Maurice Chevalier accent :lol: and because he is always ready to comment on everything.
Did he finally run out of gas in the semi-final?
The journalist means he was collapsing on his legs during the rallies, Gilles answers he was still able to reach the dropshot at the end, so he wasn't 'dead'. But it certainly wasn't a good thing for him to have to play again a 3 hours match. He's the one who made it last so long, though, it was his tactics. Since it was not enough to get rid of Kiwi, he started to speed things up at the end of the match, but too late. Tulasne: "I have a little regret: he didn't use the 'plan B', ie. vary the pace." Gilles agrees: "I wasn't enterprising enough in the last 2 service games of Kiefer."
Going on with Cincinnati
"It's the first time I managed to play two good tournaments in a row. I hope it wasn't just luck". About the fact he plays Kiwi again: "The one who wants the most to win will win. We'll be in the same situation, bouncing back after a good tournament, except that I will have a dogged determination to win that one."
A new step in his career?
He stresses he isn't coming from nowhere and had already won 2 titles last year, even if most people are discovering him now. He had the reputation to do well in small tournaments only, but means he often lost to good players in Masters Series and in Grand Slams. He's learnt from Toronto that he is able to win matches even when he's tired. Tulasne: the main improvement was mental. He used to have lapses of concentration during a match. Now he plays every single point. And his opponents know it.
Can he dream of qualifying for the Masters?
Gilles: "Let's not get carried away." He's not far from the top 10 at the Race, but it's only July. Tulasne: "Of course he's thinking of the Masters. He doesn't make any statement about it to be sure people won't blame him for it if he doesn't make it. But we talk about it." (Why does Tulasne say that to journalists then??) "No pressure, though. He hopes to make it, but he won't be disappointed if he doesn't." One thing is sure: Simon is the French number 1 in the Race atm. Tulasne: "It's very motivating for him. There is a great competitive spirit between him and his friends Tsonga, Monfils and Gasquet."
When will he throw a big party to celebrate his great run?
"Not yet because I'm a pro. But as soon as I lose in Cincy, I'll go to the next McDo. They have a dessert I love there, I can eat 12 of them." First error of taste of the fortnight. (Indeed!)
 
#52 ·
What McDonalds dessert? :eek: :lol:

I love their softserve :eek:
 
#53 · (Edited)
His coaches often mention he isn't a "nutritional genius", like Potier said.
In the article "3 days in the life of a player at RG" he seemed to eat quite a lot sweet stuff too, ice cream, chocapics, the author noticed he was adding M&M's to his desserts... When I saw him watching Jo's match in Hamburg, he was also eating ice cream.

Everybody makes fun of Nalby, but Gilles might be worse in that regard!
 
#55 ·
'Not fat' is probably an understatement :eek: I'd kill to have that kind of metabolism - to eat a garbage truckload of junk food and still be skinny :lol:
 
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