Re: Indian Wells - A new season begins "Take Two"
L'Equipe the paper, Tutu talked.
INDIAN WELLS (ATP Masters 1000, dur)
Un set, un break et…
Gasquet a mené 6-3, 5-3 et Benneteau 6-2, 2-0, mais les deux ont perdu. Simon a mené 7-5, 5-2, avant de s’en sortir au forceps après trois heures de jeu…
Simon souffre et s’accroche physiques, glisse son coach Thierry Tulasne. Pendant un mois, on n’a pratiquement fait qu’une chose : gére
GILLES SIMON émarge aujourd’hui au 13e rang mondial mais c’est peu dire qu’il souffre le martyre pour assumer ce dossard. Le mois dernier, parti en Amérique du Sud pour tester ses dispositions sur terre battue, il en est revenu profondément dépité, à la fois par ses résultats (un succès seulement en trois tournois) et par sa condition physique. « Si on évoque cette tournée, je n’ai envie de parler que de ses problèmes douleurs. On a entamé un programme de rééducation du haut du corps mais la tournée a été très stressante : Gilles n’a pas pu travailler, donc il n’a pas obtenu de bons résultats. Logique, s’il n’est pas à cent pour cent il ne bat personne ou presque. » S’il est évidemment impossible de juger à l’oeil nu de l’état du dos de Simon, son manque de confiance, lui, saute littéralement à la figure. Hier, sur le court 7, le Français mena ainsi 7-5, 5-2 face à l’israélien Dudi Sela (63e à L’ATP). Lors du jeu suivant, il se procura une balle de match, qu’il gâcha en sortant largement une attaque de coup droit. Son jeu de service à 5-3 montra une fébrilité grandissante. Débreaké, il rallia pourtant le tie-break, dans lequel il se détacha 4-2 avant d’obtenir une deuxième balle de match à 6-5. Une piètre faute directe en coup droit l’annula. Sela sauta sur l’occasion pour égaliser. Baromètre absolu de la confiance, la faculté de Simon à conclure une partie s’était évaporée dans la chaleur d’indian Wells.
L’exemple de Tsonga
La capacité à lutter, en revanche, coule toujours dans ses veines. Mené 3-1 dans le dernier set, il s’arracha suffisamment pour revenir à hauteur (3-3), réussir le break à 4-4 et apposer le point final sur un revers dans le filet de Sela. Le match avait duré 3 h 5, pour 244 points. Décidément, tout, y compris la victoire, semble devoir se faire dans la douleur… Reste que le problème de fond est loin d’être résolu. Épargné par les blessures durant la majeure partie de sa carrière, Simon subit à vingt-sept ans les affres que connaissent tous les joueurs de haut niveau. « Il ne le vit pas forcément bien, admet Tulasne. Il est en plein doute physiquement. Et il n’a jamais vraiment été habitué à travailler en dehors du court. » Mais l’heure n’est plus aux atermoiements. D’où l’idée du binôme de s’adjoindre les services d’un kiné-ostéopathe. « Ce qu’a réussi Jo (Tsonga) avec Michel (Franco) est un très bon exemple, dit « Tutu ». Ils font beaucoup de prévention et ça donne de super résultats. On va parler avec le doc (Bernard Montalvan) et Chris (Ceccaldi, patron des kinésà la FFT) pour jaugerdu problème et voir s’ils ont un nom à nous conseiller. Mais ce n’est pas si facile que ça de trouver quelqu’un, a fortiori en plein milieu d’année. » En attendant, Simon fait du Simon : il s’accroche. – V. C.
And on Eurosports, that's what he said:
"Je rentre sur le terrain sans savoir si je vais être en mesure de le finir (physiquement) et ça se voit dans le jeu", a expliqué Simon, toujours tiraillé par les soucis physiques récurrents découlant de sa malformation du dos. "J'ai l'impression de pouvoir perdre chaque match contre le premier venu alors je suis juste content d'avoir gagné celui-là et de pouvoir en rejouer un, ça me montre que mon corps tient", a ajouté le Niçois.