It's start with Metz then Mons maybe Rennes otherwise he already entered Stockholm and Montpellier.
Metz field is really good for a 250 the draw is tomorrow.
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INTERVIEW - Le Français, prétendant à une place en double en finale de la Coupe Davis, réalise un grand coup à Bercy en sortant Feliciano Lopez au premier tour...
Tel un canard étêté, Arnaud Clément galope autant qu'à ses débuts sur le Central de Bercy. Comme en 2009, l'Aixois a sorti au premier tour Feliciano Lopez (6-7, 7-6, 6-3), dans une rencontre où il n'était pas vraiment favori. A trois semaines de la finale de la Coupe Davis, celui qui prétend jouer le double au côté de Llodra se réveille au bon moment.
Comment analysez-vous cette victoire? C'est la patience qui a payé?
J'avais de bonnes sensations. J'ai fait énormément d'aces (22), de services gagnants. Et j'ai eu beaucoup de chance de breaker une fois pendant le match. Le seul break que j'ai fait, c'est plus lui qui me l'a donné en fait... Le plus dur, c'était de maintenir l'intensité au niveau de la concentration. Et je l'ai fait.
Qu'avez-vous fait pour vous changer les idées après les défaites des semaines passées?
J'avais plusieurs options. La première, c'était de poser la raquette et la laisser dans l'armoire. Ne rien faire pendant trois quatre jours. Et il y en avait une autre. Prendre une journée et retourner à l'entraînement dès le lendemain. C'est ce que j'ai fait. Et puis on a fait un entraînement tous les jours. J'ai eu du jus très vite. Les sensations sont revenues.
Les années passent et vous courrez toujours autant...
(il rit) Vous n'étiez pas à Valence la semaine dernière... Je sens que j'ai de l'énergie, que je suis très réactif. Les déplacements sont bons. Je me fais plaisir parfois, mais ce n'est pas toutes les semaines comme ça. L'erreur que j'ai fait cette année, c'est d'avoir un peu trop joué.
Quand la confiance n'est pas là en simple, est-ce la même chose en double ou vous jouez à Bercy avec Llodra?
Non, je peux perdre en simple et rebondir avec le double. En double, il faut avoir du jus. Ça va très vite. Si je joue très bien en simple, j'ai les cartes en main pour bien jouer en double, forcément. Mais l'inverse n'est pas vrai. Le double, c'est plus facile. Il y a moins de choses à gérer.
Comment gérez-vous la perspective de jouer la finale de Belgrade justement?
Dans ma situation et par rapport à ce que j'ai vécu, notamment lors des finales de 2001 et 2002, j'ai beaucoup de recul par rapport à la sélection. On est à Bercy quand même. Ce n'est pas rien. Je suis concentré dessus. Tout le monde pense à Belgrade parce que l'objectif du tennis français c'est la finale de la Coupe Davis. Mais moi, je me concentre sur ce que je peux maîtriser. J'essaye d'être à fond, donner mon maximum sur le court. Vous savez, j'ai ma grand-mère qui est monté de Marseille pour me voir jouer aujourd'hui. Elle a 83 ans. J'avais envie de gagner pour lui faire plaisir. Ma priorité c'est ça. Pas une hypothétique sélection.
Jouer devant Guy Forget, c'est une pression supplémentaire?
Non, c'est d'abord un ami. Je suis content quand on mange ensemble comme quand il est là au bord du court pour m'encourager. Pas qu'il est capitaine de l'équipe de Coupe Davis. S'il juge que j'ai ma place en équipe de France, j'en suis heureux. Mais ce sont deux choses complètement différentes.