Yeah well translate dis fo' us. Part of an interview with Guille is some French magazine. Mordicus! Solenne!! Help us!
Entretien : Guillermo Coria
Tennis Magazine : Guillermo, vous êtes devenu l’un des tout premiers mondiaux, mais contrairement aux habitudes du circuit professionnel, vous êtes resté le même au niveau de votre relation avec les journalistes. Pourquoi, comme beaucoup d’autres, ne pas avoir dressé certaines barrières ?
Guillermo Coria : Parce que ce n’est pas dans ma nature. La célébrité n’a rien changé de spécial en moi. Et puis je respecte votre travail. J’espère rester la même personne tout au long des années qui viennent. Je serais déçu s’il en était autrement.
T.M. : Avant d’évoquer la dernière finale de Roland Garros, parlons de la brutale accélération de votre carrière en 2003. Où situez-vous le déclic ?
G.C. : La semaine de ma victoire à Hambourg a été décisive et un match plus que les autres m’a vraiment fait passer dans une autre dimension : mon quart de finale contre Mark Philippoussis. Je n’ai rien raté ce jour-là et j’ai alors compris que je n’étais plus tout à fait le même joueur. J’avais vraiment franchi un cap. Oui, ce fut réellement l’un des tournants de ma carrière et cela reste l’un de mes meilleurs matches, avec mon quart de finale contre Andre Agassi à Roland Garros cette année-là et mon premier tour contre Davydenko, toujours à Roland Garros, mais en 2004 cette fois.
T.M. : Dans quelle mesure avez-vous progressé physiquement et mentalement en 2003 ?
G.C. : Le fait de gagner beaucoup de matches, d’enchaîner les victoires en tournois comme ce fut le cas l’été dernier quand j’ai remporté en l’espace de trois semaines le titre à Stuttgart, Kitzbühel et Sopot, m’a permis de constater que le travail, à partir du moment où il était intensif, trouvait sa juste récompense. Et pour cela, je ne peux que remercier Alberto Mancini, mon entraîneur de l’époque, et Jorge Trevisan, mon préparateur physique. Ils ont exigé le meilleur de moi et j’ai su répondre à leurs attentes. Pour faire décoller ma carrière, j’avais vraiment besoin de gens aussi exigeants qu’eux.
T.M. : Cela veut-il dire que vous étiez trop «gentil» avec vous-même avant votre rencontre avec Mancini et Trevisan ?
G.C. : A l’époque, j’étais un peu dans le brouillard. Je ne savais pas vraiment quels étaient mes buts. En fait, j’avais besoin d’une autorité pour me guider, pour me donner la direction. Et pour cela, il me fallait un ancien bon joueur. J’ai hésité entre Alberto Mancini et Gabriel Markus, mais comme Markus s’était engagé auprès de David Nalbandian, la question a été vite réglée. Malheureusement, ma collaboration avec Mancini n’a pas duré aussi longtemps que je l’aurais souhaité. C’est comme dans un couple, quand il n’y a plus d’amour, cela ne sert à rien de continuer (sourire). Après quelques mois avec Blengino dont le contrat se terminait à Roland Garros et à qui, je tiens à le dire, je n’ai rien à reprocher et surtout pas ma défaite contre Gaudio, je viens de commencer à travailler avec Gabriel Markus qui était à nouveau libre. C’est une bonne nouvelle pour moi parce qu’il est dur et exigeant. Avec lui, je vais devoir donner le maximum et c’est qui me motive. Même si je dois le partager avec Juan Ignacio Chela. On a décidé de faire un bout d’essai jusqu’au Masters de Houston. Après, on verra.
T.M. : Qu’est-ce qui domine dans votre jeu ? La technique ou le physique ?
G.C. : Le physique et je l’ai beaucoup amélioré. Avant, j’explosais très vite dans l’échange. J’avais tendance à donner des points assez rapidement. Maintenant, mon adversaire doit fournir davantage d’efforts pour me battre. Ces progrès physiques m’ont donné une régularité que je n’avais pas jusqu’alors. Le fait de mieux me sentir sur mes jambes a été également bénéfique pour ma tête. Maintenant, je suis aussi fort mentalement que physiquement.
Entretien : Guillermo Coria
Tennis Magazine : Guillermo, vous êtes devenu l’un des tout premiers mondiaux, mais contrairement aux habitudes du circuit professionnel, vous êtes resté le même au niveau de votre relation avec les journalistes. Pourquoi, comme beaucoup d’autres, ne pas avoir dressé certaines barrières ?
Guillermo Coria : Parce que ce n’est pas dans ma nature. La célébrité n’a rien changé de spécial en moi. Et puis je respecte votre travail. J’espère rester la même personne tout au long des années qui viennent. Je serais déçu s’il en était autrement.
T.M. : Avant d’évoquer la dernière finale de Roland Garros, parlons de la brutale accélération de votre carrière en 2003. Où situez-vous le déclic ?
G.C. : La semaine de ma victoire à Hambourg a été décisive et un match plus que les autres m’a vraiment fait passer dans une autre dimension : mon quart de finale contre Mark Philippoussis. Je n’ai rien raté ce jour-là et j’ai alors compris que je n’étais plus tout à fait le même joueur. J’avais vraiment franchi un cap. Oui, ce fut réellement l’un des tournants de ma carrière et cela reste l’un de mes meilleurs matches, avec mon quart de finale contre Andre Agassi à Roland Garros cette année-là et mon premier tour contre Davydenko, toujours à Roland Garros, mais en 2004 cette fois.
T.M. : Dans quelle mesure avez-vous progressé physiquement et mentalement en 2003 ?
G.C. : Le fait de gagner beaucoup de matches, d’enchaîner les victoires en tournois comme ce fut le cas l’été dernier quand j’ai remporté en l’espace de trois semaines le titre à Stuttgart, Kitzbühel et Sopot, m’a permis de constater que le travail, à partir du moment où il était intensif, trouvait sa juste récompense. Et pour cela, je ne peux que remercier Alberto Mancini, mon entraîneur de l’époque, et Jorge Trevisan, mon préparateur physique. Ils ont exigé le meilleur de moi et j’ai su répondre à leurs attentes. Pour faire décoller ma carrière, j’avais vraiment besoin de gens aussi exigeants qu’eux.
T.M. : Cela veut-il dire que vous étiez trop «gentil» avec vous-même avant votre rencontre avec Mancini et Trevisan ?
G.C. : A l’époque, j’étais un peu dans le brouillard. Je ne savais pas vraiment quels étaient mes buts. En fait, j’avais besoin d’une autorité pour me guider, pour me donner la direction. Et pour cela, il me fallait un ancien bon joueur. J’ai hésité entre Alberto Mancini et Gabriel Markus, mais comme Markus s’était engagé auprès de David Nalbandian, la question a été vite réglée. Malheureusement, ma collaboration avec Mancini n’a pas duré aussi longtemps que je l’aurais souhaité. C’est comme dans un couple, quand il n’y a plus d’amour, cela ne sert à rien de continuer (sourire). Après quelques mois avec Blengino dont le contrat se terminait à Roland Garros et à qui, je tiens à le dire, je n’ai rien à reprocher et surtout pas ma défaite contre Gaudio, je viens de commencer à travailler avec Gabriel Markus qui était à nouveau libre. C’est une bonne nouvelle pour moi parce qu’il est dur et exigeant. Avec lui, je vais devoir donner le maximum et c’est qui me motive. Même si je dois le partager avec Juan Ignacio Chela. On a décidé de faire un bout d’essai jusqu’au Masters de Houston. Après, on verra.
T.M. : Qu’est-ce qui domine dans votre jeu ? La technique ou le physique ?
G.C. : Le physique et je l’ai beaucoup amélioré. Avant, j’explosais très vite dans l’échange. J’avais tendance à donner des points assez rapidement. Maintenant, mon adversaire doit fournir davantage d’efforts pour me battre. Ces progrès physiques m’ont donné une régularité que je n’avais pas jusqu’alors. Le fait de mieux me sentir sur mes jambes a été également bénéfique pour ma tête. Maintenant, je suis aussi fort mentalement que physiquement.