His draw in Toronto:
[16] Berdych vs Nieminen
Monfils vs Andreev
Polansky vs Baghdatis
BYE vs [2] Nadal
[16] Berdych vs Nieminen
Monfils vs Andreev
Polansky vs Baghdatis
BYE vs [2] Nadal
Two breakers are almost always a bit unlucky.It was not really unlucky, he never deserved to win that match.
That will come later. Berdych will destroy him .But well, he didn't embarrass himself and fought well, Andreev is on fire – how the hell isn't he even a bit tired??
:lol: That was pretty annoying, yes.Yeah, Andreev played ridiclously good, that was a bit annoying...
Monfils en rodage
Battu mardi par le Russe Andreev (7-6, 7-6), le Français n’en a pas moins fait bonne figure pour une reprise après un mois d’arrêt.
On n’avait plus vu le demi-finaliste de Roland-Garros sur un court depuis un mois. Gaël Monfils a inauguré au Canada sa toute nouvelle collaboration avec Roger Rasheed sans parvenir à franchir le premier tour. L’ex-entraîneur de Hewitt et le Français ont désormais quelques jours pour peaufiner leur relation et leur fonctionnement avant le Masters Series de Cincinnati. TORONTO – (CAN) de notre envoyé spécial
À QUOI RESSEMBLE le Gaël Monfils à la sauce Rasheed ? Toujours crissant sous la dent, comme ces glissades impressionnantes dont le bruit remonte haut dans les tribunes. L’Australien Roger Rasheed, embauché il y a une semaine pour succéder à Thierry Champion, n’est pas là pour refaçonner le demi-finaliste de Roland-Garros. « La Monf’ » sera toujours la Monf’, avec ses sauvetages venus de nulle part.
Dans la nouvelle cellule entourant Gaël Monfils depuis son départ de la structure du Team Lagardère, Philippe Manicom, son acupuncteur, joue aussi un rôle central. Ce dernier se présente spontanément au journaliste venu interviewer son poulain. Et il n’hésite à débarrasser le joueur de son sac quand le besoin s’en fait sentir. Une vraie complicité. Dans le même temps, dans le salon des joueurs, son nouvel entraîneur, l’Australien Roger Rasheed, vaque à ses occupations. Il est vrai qu’en sa qualité d’entraîneur de Lleyton Hewitt pendant de longues années c’est un habitué du « player’s lounge » au contraire de Philippe Manicom, dont la seule légitimité repose pour l’instant sur la confiance que lui porte le récent héros français de Roland-Garros et qui est en train de découvrir le circuit. Le tout jeune trio n’a pas suffi, avant-hier, pour que Monfils parvienne enfin à encaisser la puissance d’un Igor Andreev dont le jeu le gêne considérablement. Le Parisien a désormais perdu quatre de ses cinq duels face au Russe...Onen a pourtant vu assez pendant les cent onze minutes de la rencontre pour constater que Monfils ne se ressent manifestement plus des pépins de santé qui l’avaient obligé à renoncer à Wimbledon et à se mettre hors circuit pendant un mois. Après s’être fait breaker rapidement, il combla son handicap dans la première manche avant de subir dans le tiebreak (5-1 puis 7-5 pour le Russe). Dans le deuxième tie-break, il aurait pu connaître un meilleur sort, mais après avoir mené 3-2, il vit le « Prince Igor » à so nmeilleur niveau. Andreev a cartonné ces deux dernières semaines avec deux finales de rang (Gstaad et Umag). Le voilà désormais revenu tout près de son meilleur classement (26e contre 24e en avril 2006), et apparemment la confiance emmagasinée a été plus forte que le décalage horaire, le voyage et le changement de surface à négocier pour le Russe. « C’était un gros premier tour, analysait Monfils. Ses balles sont toujours aussi lourdes. Ilme pose des problèmes. Et puis il me manque encore un poil de physique. Je couvre bien mon terrain, mais il me manque quand même quelque chose. Andreev, par contre,m’a un peu surpris. Il se déplace mieux qu’avant. » Monfils est surtout en manque de matches. Sa gestion cahoteuse des deux tie-breaks en témoigne : « Ma préparation a été un peu courte. Quelques jours d’entraînement supplémentaires et ça devrait aller. » Qu’en pense Roger Rasheed ? « Pas encore eu le temps de lui parler du match », répondait-il une demi-heure après la fin de celui-ci. Mais encore, quel est le bilan de cette première semaine de collaboration ?« Il n’y a pas de bilan, c’est trop court. » Le Français voulait se concentrer sur son match : « J’ai été bien dedans tout le temps. Je trouve que pour un match de reprise, c’était pas mal. » Pas d’objection majeure à cette conclusion. Il a poussé à deux tiebreaks un joueur en forme qui l’a souvent battu en deux sets plus secs. Mais le temps presse pour retrouver son statut de demi-finaliste de Grand Chelem.
Dans une semaine à Cincinnati, il ne pourra pas se contenter d’une sortie au premier tour.
PASCAL COVILLE
He says Young played exactly the shots he likes, high balls without power. But he’s sick. He was sweating so much, his legs were shaking, his stomach was hurting, he threw up right after leaving the court. He doesn’t know what it is, but he means it shouldn’t be a problem against Haas.MONFILS, PRESSÉ ET BARBOUILLÉ. – De loin, la première victoire de Gaël Monfils sous le patronage de Roger Rasheed, lundi soir, contre le tendre Donald Young (6-1, 6-1), avait tout l’air d’une aimable promenade. Un jeu égaré par set, une micro alerte à 3-0 dans la première manche quand il lui fallut écarter cinq balles de débreak et, ensuite, une descente en roue libre à grands coups de caramels. « Il m’a fait des balles bombées, sans poids, détaillait le Français. Tout ce que j’aime. » Pourtant, Monfils semblait bizarre sur le terrain. Grimaces, appels répétés au toubib, appui prolongé sur le manche de sa raquette comme pépé sur sa canne, quelque chose clochait. « Je suis malade. J’ai même vomi à peine sorti du court, raconta-t-il. Après deux jeux, je me suis mis à transpirer à grosses gouttes, j’avais les jambes qui tremblaient et mal au ventre. Je ne sais pas ce que c’est mais ça ne devrait pas me gêner contre Haas. »