As said above the part where Nico speaks about doubles i found that funny that they lived exactly the same thing Everything started in Marseille this year for both :lol: Arno and Nico is the association of dumped boys :lol:
Ca te permet de te fixer de nouveaux objectifs ?
Oui, même si ce ne sont plus les mêmes qu’à 20 ans. Quand tu sors des Juniors, tu dois avoir des objectifs à très long terme. A mon âge, ce terme est différent et bien plus court. Déjà, il y a le classement : revenir dans les 100 premiers. Ca passe par des Challengers, par un ou deux tours en Grand Chelem… A plus long terme, j’aimerais aussi réussir un gros coup en double. Aujourd’hui, je joue avec Arnaud [Clément] et j’en suis super content. D’ailleurs, ce qui se passe avec Arnaud sur les grands tournois et avec ERV [Edouard Roger-Vasselin] sur les Challengers, c’est vraiment bien. Je suis persuadé de pouvoir faire quelque chose et, ce, dès Bercy… Pour moi, le double, c’est vraiment important.
Parlons-en du double… Toi qui a longtemps joué en double aux côté de Julien Benneteau, comment tu vis votre séparation et sa collaboration avec Michael Llodra ?
C’est marrant que tu me poses cette question… Pour moi, c’est un sujet qui est super délicat, mais je n’ai pas de problèmes pour en parler. Julien, c’est l’un de mes meilleurs amis – on a grandi ensemble, on se connaît depuis qu’on a dix ans, j’ai passé presque plus de temps avec lui qu’avec mon frère dans ma vie... J’avoue que je n’imaginais pas avoir, un jour, un autre partenaire. Mais j’ai été blessé, je suis sorti un peu du truc à un moment donné et, lui, a dû jouer avec d’autres partenaires. C’est aussi à ce moment-là qu’il a commencé à être très performant en simple et à postuler à l’équipe de France de Coupe Davis. D’ailleurs, je suis super heureux et vraiment fier de voir qu’il arrive à vivre des moments comme ça. Je sais à quel point c’est important pour lui et c’est aussi pour ça qu’il joue au tennis. Sans le jalouser, j’aimerais bien connaitre, moi aussi, ces émotions. Bref, au départ, on avait prévu de jouer ensemble à Marseille, à Roland… Et puis, à Marseille, Guy Forget a réclamé qu’il joue avec Mika, c’était juste avant la Coupe Davis. Il a donc fait un premier choix que je pouvais comprendre, vu que c’était dans l’intérêt de l’équipe de France. Mais ça a été plus douloureux à Roland, où il a fait un deuxième choix. On devait jouer ensemble, il n’y avait pas de consignes du sélectionneur… C’est lui qui, sentant qu’il avait une carte à jouer en Coupe Davis pour former l’équipe de double titulaire avec Mika, a choisi de changer de partenaire. Il m’a donc annoncé qu’il jouerait avec Mika et il l’a fait le plus tôt possible – c’était pendant Indian Wells – pour que je puisse m’organiser. Il m’a expliqué que c’était un choix, pas du tout une demande de Guy ou de Lionel Roux, mais qu’il sentait que pour les prochaines rencontres, il avait une carte à jouer avec Mika. Pour moi, ça a été très douloureux : okay, c’est vrai que l’on joue tous pour les résultats, mais, moi, j’accorde aussi beaucoup d’importance au « partage » et au « jouer avec ». Le double, c’est un moment que j’apprécie, c’est une vraie respiration et j’y accorde une vraie importance dans ma saison.
Depuis, comment ça se passe ?
Je ne te cache pas qu’on a été un peu fâché pendant un temps. Mais bon, à un moment donné, on est amis, donc on a discuté. Ca me fait toujours une boule au ventre, rien que d’y penser, mais voilà, il faut faire avec. D’autant qu’il a certainement fait le bon choix pour sa carrière.